
Étiquette : dark polar
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Dr VIREL
« Vous m’accusez de transgresser l’éthique. Mais quelle éthique ? Celle qui protège l’illusion d’un libre arbitre ? Celle qui refuse de regarder en face la malléabilité de l’âme humaine ?

Dr Théodore Virel est un neurochimiste de 68 ans, ancien chercheur à l’Institut Pasteur, connu pour son charisme dérangeant et ses théories radicales. Obsédé par l’idée que le mal est une construction sociale, il a mené des expériences controversées visant à manipuler chimiquement l’identité humaine.

Son étude sur l’inhibition de l’empathie, menée sans protocole éthique, a choqué ses collègues et provoqué son renvoi immédiat. Lors de son discours de défense, il affirme que “la morale n’est qu’un équilibre neurochimique”, déclenchant un vif débat dans la communauté scientifique.

Depuis, ses idées ont trouvé un écho dans les marges : un groupe clandestin nommé Le Cercle Inversé s’est formé, l’aidant dans ses travaux et testant ses molécules en secret. Virel, lui, poursuit ses recherches dans l’ombre.

Il a synthétisé une pilule capable de moduler les pulsions morales, et cherche désormais un cobaye prêt à franchir la frontière de l’identité. Son héritage scientifique est incertain, mais son impact sur les consciences, lui, est irréversible.
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ELISE

Aujourd’hui, Elise a 20 ans Elle a déjà derrière elle de nombreuses années de galère. Elle a grandi sans repères, sans famille, avec un vide en guise d’héritage. Elle traîne sa vie.

Cela fait 5 ans maintenant qu’elle traîne sa misère ici, gare de Lyon, tous les jours, toute la journée. Elle connaît chaque recoin, chaque banc, chaque vigile.

Elle survit grâce à des relations toxiques avec des hommes qui la nourrissent mais l’exploitent. Méfiante, intuitive, elle cherche désespérément à exister aux yeux de quelqu’un. Elle ne croit plus en rien : Ni en l’amour, ni en la justice, ni en la rédemption. C’est une silhouette qui glisse entre les interstices de la ville. Elle ne veut plus être sauvée, elle veut qu’on la laisse tranquille.

Elle parle de moins en moins. Heureusement, elle continue à dessiner. C’est son seul et dernier moyen d’expression. C’est sa façon de survivre sans bruit. C’est une thérapie.
Au début de cette histoire, on retrouve Élise assise, recroquevillée sous sa veste en cuir élimée. Soudain, un homme va s’arrêter et lui tendre 2 paquets de cigarettes…C’est le Dr Virel !






















